Romans et nouvelles

1887

Le Désespéré est à la fois une autobiographie romancée et un prétexte à des méditations lyriques et mystiques. Léon Bloy se révèle comme un romancier singulier : les événements et l’intrigue, chez lui, comptent moins que les grands thèmes intérieurs que développent d’immenses digressions.

1897

La Femme pauvre raconte le destin de Clothilde. À travers ce récit, Bloy explore la relation entre la pauvreté matérielle et la richesse spirituelle, tout en exposant les thèmes de la souffrance, de la foi profonde et de la transcendance au sein d’une vie déchirée par la détresse.

1870/71

Recueil de nouvelles de la guerre de 1870 à laquelle Bloy a participé, qui ne cache rien des atrocités et de l’Absolu dans le crime qu’elle a engendrés. 

1894

Léon Bloy, incendiaire volontaire, livre trente contes dans lesquels il défie toute autorité sauf celle d’un Dieu étrangement distant. Ces récits terribles et marqués par un humour ravageur mêlent l’effroi et le quotidien le plus trivial. « Je l’avoue », proclame-t-il, « je suis incapable de me taire. Quand je ne tue pas, je blesse par mes mots. C’est mon destin. J’ai le zèle de l’ingratitude. »

Essais

1875

Premier texte de Léon Bloy, annoté par Barbey d’Aurevilly. Portrait lyrique en forme de poème du sculpteur Zacharie Astruc.  

1884

Le Révélateur du globe

Essai sur Christophe Colomb et sa béatification future. Rêverie théologique et poétique sur la découverte de l’autre moitié du monde. Texte préfacé par Barbey d’Aurevilly. 

1889

Un Brelan d'excommuniés

La description viendra en même temps que le livre!

1892

« L’histoire du peuple juif barre l’histoire du genre humain comme une digue barre un fleuve, pour en élever le niveau. »

1894

Léon Bloy devant les cochons

La description viendra en même temps que le livre!

1896

La Chevalière de la mort

Premier essai de Léon Bloy sur des personnages historiques, qui sont autant de figures symboliques inscrites dans une vision de l’Histoire, approfondissant le mystère du plan divin qui s’y rattache.

1900

Dans une France sommairement divisée en deux camps, attaquer Zola c’est prendre parti dans l’Affaire. Bloy refuse cette logique binaire et ne se prive pas de fustiger le romancier, devenu une icone de la Troisième République, tout en plaidant en faveur du capitaine Dreyfus.

1900

Le Fils de Louis XVI

Commande des Naundorffistes, dont il s’éloigne au fil des pages pour méditer sur la figure de l’Abandonné, celle d’un éventuel héritier du trône de France condamné à la misère, l’errance et l’Anonymat le plus parfait.

1902

« Obtenir enfin le mutisme du Bourgeois, quel rêve ! L’entreprise, je le sais bien, doit paraître fort insensée. Cependant je ne désespère pas de la démontrer d’une exécution facile et même agréable. Le vrai Bourgeois, c’est-à-dire, l’homme qui ne fait aucun usage de la faculté de penser et qui vit ou parait vivre sans avoir été sollicité, un seul jour, par le besoin de comprendre quoi que ce soit, est nécessairement borné dans son langage à un très petit nombre de formules. Le répertoire des locutions patrimoniales qui lui suffisent est extrêmement exigu. Ah ! Si on était assez béni pour lui ravir cet humble trésor, un paradisiaque silence tomberait aussitôt sur notre globe consolé ! »

1903

Dépassant les rancunes personnelles qui le lient à certaines de ses cibles, Léon Bloy pose une question essentielle: est-il possible d’être à la fois artiste et croyant, qu’est ce qu’un écrivain catholique?

1905

Méditation sur l’Art et la Littérature qui contient, selon ses dires, « quelques unes de mes meilleures pages ». 

1906

L'Épopée byzantine et Gustave Schlumberger

Essai sur l’histoire de Byzance. Opus posthume paru sous le titre Constantinople et Byzance, vaste fresque et rêverie sur l’empire romain d’Orient. 

1906

La Résurrection de Villiers de L'Isle-Adam

Essai sur Villiers de l’Isle-Adam.

1906

Pages choisies

La description viendra en même temps que le livre!

1908

Celle qui pleure

Essai sur Notre-Dame de La Salette. 

1909

Sans aucun doute le livre le plus personnel de Léon Bloy, Le Sang du Pauvre est aussi celui dont la maturation fut la plus longue et la plus sourde. Ce sang du pauvre dont il est ici question n’est autre que l’argent. La force de Bloy est de nous happer dans son imaginaire intuitif, pour offrir une vision à charge du monde industriel. Discours violent contre le matérialisme, qui emprunte aux emportements oratoires des prophètes de l’Ancien Testament. 

1912

Vie de Mélanie écrite par elle-même

Récit de l’apparition de la Vierge, à La Salette, par Mélanie. Introduction de Léon Bloy. 

1912

L'Âme de Napoléon

Autre méditation sur l’Histoire et ses figures symboliques, sur l’épopée napoléonienne, qui est « la face de Dieu dans les ténèbres ». 

1913

Sur la tombe de Huysmans

Essai sur Joris-Karl Huysmans. 

1914/15

Nous ne sommes pas en état de guerre

La description viendra en même temps que le livre!

1915

Jeanne d'Arc et l'Allemagne

Rencontre tardive avec Jeanne d’Arc en pleine première guerre mondiale, en qui Bloy voit une figure rédemptrice de la France déchue et martyrisée. 

1917

Méditations d'un solitaire en 1916

Un an avant sa mort, Bloy pousse dans ses derniers retranchements l’Espérance chrétienne, soumise à l’épreuve des terribles combats de la Grande Guerre. 

1918 (posthume)

Dans les ténèbres

Suite des Méditations d’un solitaire en 1916, opus posthume et inachevé, vibrant testament d’un prophète, certes las de labourer le désert, mais qui sent venir, avide, l’ultime moment, le tremblement dernier. Bloy nous donne à voir et à entendre le faisceau de tous ses combats, l’entier creuset de toutes ses colères. 

1925 (posthume)

Le Symbolisme de l'apparition

La description viendra en même temps que le livre!

2001 (posthume)

Les Funérailles du naturalisme

Recueil de conférences au Danemark sur la littérature française. 

Journal

1898

Le Mendiant ingrat

Journal de Léon Bloy.

1911

Le Vieux de la Montagne

Journal de Léon Bloy.

1916

Au seuil de l'Apocalypse

Journal de Léon Bloy.