- 17 et 18 janvier 1844
Mariage à Périgueux de Jean-Baptiste Bloy (1814-1877), conducteur auxiliaire des ponts et chaussées, chef du bureau de l'Ingénieur en chef de la Dordogne (franc-maçon depuis 1839), et de Marie-Anne Carreau (1818-1877).

- 11 février 1845
Mort de Jean Bloy (1765-1845), père de Jean-Baptiste, ancien tailleur d'habits, qui les hébergeait chez lui à Périgueux.

- 3 novembre 1845
La famille achète la propriété du Fenestreau, faubourg Saint-Georges, et s'y installe.

- 11 juillet 1846
Naissance au Fenestreau de Léon Henri Marie Bloy, deuxième des sept fils Bloy, baptisé à Saint-Front le 12 juillet.

- Octobre 1852-août 1854
Elève de l'école chrétienne des Frères à Périgueux.

- Octobre 1854-août 1857
Elève médiocre au Lycée impérial à Périgueux (classes de 8e, 7e, 6e).

- Été ou automne 1857
La famille se réinstalle à Périgueux, et va l'été au Fenestreau.

- Octobre 1857 - août 1858
Retiré du lycée impérial, remis à l'École des Frères.

- 3 juin 1858
Première communion et confirmation à Saint-Front.

- Octobre 1858-1er avril 1860
Retourne au Lycée impérial (classes de 5e et 4e, d'où il est retiré par son père en cours d'année).

- Avril 1860 - mai 1864
Travaille chez lui et au bureau de son père, devenu le 1er novembre 1857 chef du bureau de l'Ingénieur en chef de la Compagnie d'Orléans à Périgueux. Son père le pousse vers l'architecture. Il dessine beaucoup (dessin d'art et dessin industriel).

- 1er janvier 1861-13 avril 1861
Tient un journal d'enfance. Indifférence religieuse progressive, et pratique religieuse "subie" par respect pour sa mère.

- 1er janvier 1862-17 juin 1862
Reprise du journal d'enfance.

- 26 février 1862-16 juin 1862
Premiers essais "littéraires" dont une "tragédie" (Lucrèce).

- Juin-juillet 1862
Renonce à la "poésie" pour le dessin d'art et la peinture.

- 4 ou 5 juin 1864
Arrive à Paris et devient commis architecte à la gare d'Austerlitz en construction, au bureau de M. Renaud, architecte principal de la Compagnie d'Orléans. Détestable employé. Cesse toute pratique religieuse.

- 20 juin 1864-16 novembre 1866
Reprend, très irrégulièrement, un Journal d'adolescence.

- Novembre 1864
Renonce à l'architecture, veut devenir peintre, et travaille chez lui, par à-coups.

- 10 mai-août 1865
S'inscrit au Beaux-Arts, à l'atelier du peintre Isidore Pils. Néglige de plus en plus son bureau.

- 15 février 1867
Renvoyé de la Compagnie d'Orléans; fait de petits travaux pour des architectes.

- Printemps-été 1867
Premiers articles, qu'il n'arrive pas à faire publier. Révolte sociale et religieuse, athéisme agressif, socialisme révolutionnaire (lit Herzen). Tentation du suicide, crainte de devenir fou.

- Décembre 1867
Rencontre de Barbey d'Aurevilly, qui habite en face de chez lui, rue Rousselet.

- Décembre 1867
Article sur "le Progrès", qu'il ne peut publier (un autre, en juin 1868, aura le même sort).

- Printemps 1868-décembre 1868
Vit d'expédients et d'emplois précaires. Toujours révolté, mais profonde crise religieuse et intellectuelle sous l'influence d'Aurevilly. Lit et apprend beaucoup, en particulier le latin.

- Décembre 1868
Expéditionnaire chez un avoué. Annonce à ses parents sa conversion au catholicisme, présentée comme foudroyante.

- 29 juin 1869
"Conversion définitive et sacramentelle" à l'église Sainte-Geneviève. Pense à devenir prêtre.

- Janvier-juin 1870
Amitié spirituelle intense avec madame Maria Bodin.

- Avril ou mai 1870
Renvoyé de chez l'avoué Maza.

- Mai-juin 1870
Très grave maladie, crise morale. Désire entrer chez les Bénédictins.

- 4 juillet 1870
Retour chez ses parents à Périgueux.

- Début septembre 1870
Incorporé dans les "Mobiles de la Dordogne", à l'instruction à Périgueux jusqu'au 24 septembre. Prend position contre les "républicains avancés".

- Vers le 20 septembre 1870
Son article "Héroïsme" refusé à la "Semaine religieuse de Périgueux".

- 26 septembre-26 octobre 1870
Son régiment rejoint l'armée de la Loire, et son bataillon est réuni au corps franc Cathelineau. Nommé caporal.

- 26 octobre-6 décembre 1870
Dure campagne autour d'Orléans.

- 24 décembre 1870-26 janvier 1871
Combats épuisants à l'armée Chanzy, dans la Sarthe. Le 9 janvier à la bataille de Vibraye, nommé sergent au feu, avec promesse de l'épaulette pour sa brillante conduite. Cité à l'ordre du jour.

- 27 janvier-31 mars 1871
Cantonnement à Château-Gontier puis à la Membrolle.

- 1er avril 1871
Démobilisé, regagne Périgueux le 3.

- 12 avril-10 juin 1871
Engagé volontaire contre la Commune dans le corps de Cathelineau, à Rambouillet. Ne combattra pas.

- 11 juin 1871-3 mai 1873
Retour à Périgueux, chez ses parents. Expéditionnaire chez des avoués, éduque son jeune frère Jules et s'ennuie beaucoup.

- Novembre 1871
Début de la correspondance avec Blanc de Saint-Bonnet. Membre du cercle catholique ouvrier Saint-Joseph de Périgueux. Lit et travaille beaucoup chez lui.

- Printemps 1872-janvier 1873
Fait deux conférences au Cercle Saint-Joseph et deux articles sur Saint-Bonnet (non publiés)

- 3 mai 1873
Retour définitif à Paris

15 mai-2 juin 1873
Secrétaire aux Comités catholiques de France (Léon Pagès)

- 8 juin 1873-décembre 1873
Expéditionnaire chez un notaire parisien

- Juillet-septembre 1873
Période de grande ferveur religieuse

- Septembre-octobre 1873
Grave maladie, crise morale. S'éloigne de Blanc de Saint-Bonnet, qui l'aide insuffisamment à son gré.

- 27 novembre 1873
Première rencontre avec Louis Veuillot, qui l'attache à "l'Univers".

- 17 janvier-23 juin 1874
Publie seulement 5 articles à "l'Univers". Brouille avec Veuillot en juin 1874.

- Juillet-septembre 1874
Publie deux articles dans "la Restauration". Songe à nouveau à devenir Bénédictin, mais le 15 juillet devient copiste à la direction de l'Enregistrement. Rencontre avec le journaliste catholique Charles Buet.

- 1875
Vie religieuse régulière. Sert de secrétaire bénévole à Barbey d'Aurevilly, avec ses amis Landry et Lalotte.

- Fin septembre 1875
Première plaquette : "la Méduse Astruc", multigraphiée à quelques exemplaires.

- Novembre 1875
Rencontre avec Ernest Hello et sa femme.

1876
Fréquente à la fois le cercle d'Aurevilly, les milieux catholiques, les milieux littéraire du Quartier latin, et sans doute le salon de Nina de Villard (Villiers de l'Isle-Adam)

- 10 septembre 1876
Premiers article dans "la Revue du monde catholique", qui s'ouvre difficilement à lui ( 4 autres articles publiés et 5 refusés de 1877 à 1883).

- Décembre 1876
Auxiliaire à la Compagnie des chemins de fer du Nord (titularisé comme dessinateur commissionné au Bureau du contentieux et des Domaines le 1er mai 1877).

- Février 1877-septembre 1878
Liaison avec une semi-prostituée, Anne-Marie Roulé, qu'il tient secrète, ce qui l'éloigne de ses amis.

- 24 mai 1877
Mort de son père. Lutte contre son amour charnel pour Anne-Marie.

22 septembre-2 octobre 1877
Premier séjour à la Grande Trappe de Soligny. Échec.

Octobre-décembre 1877
Veut épouser Anne-Marie. Écrit "la Chevalière de la mort" (refusé par une revue) et commence un livre sur Barbey d'Aurevilly (vite abandonné).

- 18 novembre 1877
Mort de sa mère

- Début 1878-1881
Fréquente un peu le groupe des Hydropathes ( Émile Goudeau)

- Avril-mai 1878
Projet de s'établir au Canada (Puyjalon)

- 3 juin-10 août 1878
Donne soudainement sa démission à la Compagnie du Nord et s'enfuit de nouveau à la Grande Trappe. Nouvel échec.

- Septembre 1878
"Conversion définitive" d'Anne-Marie. Leurs rapports deviennent chastes, et se transforment en une extraordinaire aventure mystique à laquelle participe Hello. Misère complète, vaine recherche d'emplois.

- 4 janvier 1879
Premier article au "Foyer" de Charles Buet (y écrit jusqu'en 1882 encore 11 articles et 5 signés de son frère Georges)

- 29 août- 8 septembre 1879
Premier pèlerinage à la Salette, avec son ami l'abbé Tardif de Moidrey. Commence à écrire le "Symbolisme de l'Apparition".

- 28 septembre 1879
Mort de l'abbé Tardif de Moidrey. Bloy écrit sur lui deux articles dans "le Pèlerin" (octobre 1879 et septembre 1880)

- Fin 1879-printemps 1880
Développement de la crise mystique, qui atteint son paroxysme en mars-avril 1880 ("le secret de Léon Bloy"). Attend la Parousie. Énorme déception.

- 14 septembre-16 octobre 1880
Deuxième pèlrinage à la Salette, avec Anne-Marie. Retour par Lyon et Paray-le-Monial

- Octobre 1880
Abandonne "le Symbolisme de l'apparition" et rompt avec Hello et sa femme.

- Début 1881-mars 1882
Employé comme copiste aux archives et à la B.N. L'aventure mystique continue, mais il vit très isolé. Fréquente seulement Paul Féval et son frère Georges.

-Mars-juin 1882
Folie d'Anne-Marie, qu'il dissimule. Vit d'emplois précaires, et publie quelques articles.

- 30 juin 1882
Obligé de faire interner Anne-Marie à Saint-Anne. Tombe malade, nerveusement et spirituellement épuisé.

- 5 août 1882
Début de sa collaboration au "Chat noir" d'Emile Goudeau, très irrégulière jusqu'en septembre 1883 (9 articles encore, dont 3 anonymes, souvent repris tels quels dans "le Foyer").

- 15 août-3 septembre 1882
Séjour chez son ami Maurice Rollinat, en Berry.

- Fin 1882
Commence à écrire "le Révélateur du Globe" pour le comte Roselly de Lorgues

- 10 octobre 1882
Mort de sa tante Eugénie Boy, à Périgueux. Vente du Fenestreau.

- 20 novembre-9 décembre 1882
Retraite à la Grande Chartreuse

- Décembre 1882-3 juin 1883
Liaison avec Henriette Vilmont, tuberculeuse, qui meurt à l'hôpital de la Pitié. Ecrit "le Révélateur", terminé en juin 1883.

- Mars-avril 1883
Se brouille avec les milieux catholiques. Article très dur sur la mort de Veuillot dans "la Nouvelle Revue" (1er mai).

- 29 septembre 1883
Début de la collaboration régulière au "Chat noir" (40 articles, jusqu'au 1er novembre 1884).

- Début janvier 1884
Liaison avec Berthe Dumont. Crise au "Chat noir" (affaire Willette).

- 1er février 1884
Parution du "Révélateur du Globe", avec préface enthousiaste d'Aurevilly.

- 27 février-2 mai 1884
Journaliste au "Figaro". Succès de scandale, mais il effraie la rédaction par ses violences.

- Mars-juin 1884
Début d'une grande amitié avec Huysmans

- 23 mai 1884
Parution des "Propos d'un entrepreneur de démolitions", chez Stock.

- Fin juillet ou début août 1884
S'installe avec Berthe Dumont à Asnières, d'abord chez la maîtresse de son cousin Goudeau, Manoël de Grandfort.

- 16 août 1884
Son ami Charles Buet publie dans "le Chat noir" un très beau panégyrique de Bloy

- Septembre-novembre 1884
Commence pour Stock un roman, "Un Désespéré". Brouille avec Goudeau et sa maîtresse.

- 1er novembre 1884
Dernier article au "Chat noir", où il pense qu'on le ridiculise. Echec d'une collaboration à "l'Evénement" (trois articles refusés).

- 1er mars 1885
Déménage d'Asnières à la cloche de bois, et s'installe avec Berthe et sa mère à Fontenay-aux-Roses.

- 4 mars 1885-2 avril 1885
Publie un pamphlet hebdomadaire, "le Pal".

- 10 avril 1885
Son commanditaire se retire, et le n5 du "Pal" ne peut paraître. Pendant toute cette période, depuis septembre 1884, amitié et secours constant de ses amis de Genève, les Montchal.

- 11 mai 1885
Mort soudaine de Berthe Dumont. Assommé de douleur. Veut se retirer chez les Chartreux.

- Octobre 1885
Collaboration apportée au Journal "la Journée". Commence à écrire réellement "le Désespéré". Eugénie Pasdeloup devient sa maîtresse.

- Février 1886
Fréquente les milieux naundorffistes ("le Légitimiste"). Début des relations amicales avec la "Jeune Belgique".

- 1er avril 1886
Abandonne Fontenay et s'installe à Paris où il travaille avec acharnement au "Désespéré".

- 8 avril 1886
Parution de trois chapitres du "Désespéré" dans la "Revue de Genève", de Montchal.

- 2 novembre 1886
Achèvement du "Désespéré", mais le 10, Stock refuse de le mettre en vente, alors qu'il est entièrement imprimé.

- 19 novembre 1886
Il fait éditer lui-même "le Désespéré" par Soirat; il paraît le 15 janvier 1887, mais tombe victime de la "conspiration du silence".

- 6 février 1887
Propose à l'éditeur Quantin l'idée d'un nouveau roman "la Désespérée" (ou la Prostituée, qui deviendra finalement "la Femme pauvre"). Brève liaison avec Henriette Maillat.

- 1er mars 1887
Reçoit le soutien de Georges Khnopff et Edmond Picard: se fait connaitre dans les revues d'art belge, et y publie plusieurs articles de février à juin 1887.

- Juin 1887
Espoir déçu de faire revivre "le Pal" (Eugène Mourier). Perd son soutien belge.

- 26 août 1887
Contrat avec la maison Quantin pour un livre de critique, "Belluaires et Bouviers" dont il écrit la préface, mais qu'il abandonne en janvier 1888, comme "la Désespérée".

- 1er octobre 1887
Opéré et malade, soigné par sa maîtresse Eugénie Pasdeloup. De là naîtra un fils, Maurice Léon, le 4 juillet 1888.

- 1888
Vit au jour le jour, d'expédients et sans perspectives. Quelques fissures dans l'amitié avec Huysmans.

- 8 novembre 1888
Publication de "Un brelan d'excommuniés".

- 3 décembre 1888-11 février 1889
Journaliste au "Gil Blas". Liaison avec Marie Krysinska.

- 23 avril 1889
Mort de Barbey d'Aurevilly

- 19 août 1889
Mort de Villiers de l'Isle Adam et brouille avec Huysmans

- 20 août 1889
Rencontre de Jeanne Molbech. Lui écrit ses "lettres à la fiancée"

- 15 avril 1890
Commence sa collaboration à "la Plume" (jusqu'au 1er février 1892)

- 27 mai 1890
Mariage avec Jeanne Molbech

- Octobre 1890
Publie "Christophe Colomb devant les taureaux"

- 14 février 1891
Premier voyage au Danemark, pays de sa femme. Espère être engagé dans un grand journal, à lancer par son nouvel ami Cayssac.

- Mars-avril 1891
Tournées de conférences à Copenhague : "les Funérailles du naturalisme"

- 23 avril 1891
Naissance de Véronique Bloy

- Fin septembre 1891
Retour à Paris

- 21 octobre 1891
Procès pittoresque avec Joséphin Péladan. Publie "la Chevalière de la mort" dans une revue belge.

- Fin 1891
Lance une pension de famille pour jeunes filles scandinaves (échouera rapidement). Rencontre et amitié d'Henry de Groux.

- 14 février 1892
Début du "Journal" de Léon Bloy, où il raconte son existence en détail. Rupture avec "la Plume".

- Printemps 1892
Se brouille avec tous ses vieux amis, Mademoiselle Read, Charles Buet, Georges Landry et Victor Lalotte.

- 14 juin 1892
Commence "le Salut par les juifs" (achevé le 1er septembre).

- 30 juillet 1892
Après l'échec de la pension de jeunes filles, installation à Antony

- 26 septembre 1892-13 avril 1894
Reprise de sa collaboration au "Gil Blas", où il publie les contes de "Sueur de sang" et des "Histoires désobligeantes".

- Octobre 1892
Premier article dans "le Mercure de France"

- Mars 1893
Stock met en vente son édition du "Désespéré", malgré les protestations de Bloy.

- 29 août 1893
Parution de "Sueur de sang"

- Octobre 1893
Revient à Paris, rue d'Alésia

- 12 février 1894
Naissance d'André Bloy

- 8 mars 1894
Les Vendanges!" en collaboration avec Henry de Groux

- 12-16 avril 1894
Affaire Laurent Tailhade. Bloy expulsé du "Gil Blas". La grande presse lui est désormais fermé. Misère.

- 25 juin 1894
Publication de "Léon Bloy devant les cochons"

- 4 décembre 1894
Parution des "Histoires désobligeantes"

- 26 janvier 1895
Mort soudaine de son fils André

- Printemps 1895
Parution de "Ici on assassine les grands hommes"

- 24 septembre 1895
Naissance de Pierre Bloy

- Novembre 1895
Grave maladie de Madame Bloy, et mort en nourrice le 10 décembre du petit Pierre Bloy

- Mai 1896
Rencontre avec l'éditeur Vallette, du Mercure de France, qui réédite "la Chevalière de la mort", le 30 mai

- 12 juin 1896
Reprise de "la Femme pauvre" abandonnée depuis 1891 et achevé le 2 mars 1897

- 9 mars 1897
Naissance de Madeleine Bloy

- 24 mai 1897
Parution de "la Femme pauvre"

- Juin-septembre 1897
Articles dans "Durendal et la Trêve-Dieu"(lettre sur le Bazar de charité)

- 30 septembre 1897
Début de "l'Exégèse des lieux communs"

- Avril 1898
Parution du "Mendiant ingrat", chez Deman à Bruxelles (1er volume du Journal)

- Mai 1898
Début de l'amitié avec Jehan Rictus, et en juillet début des malentendus avec Henry de Groux ( à propos de l'affaire Dreyfus)

- Octobre-décembre 1898
Affaire Convart de Prolles et Georges Rémond. Bloy prépare son départ pour le Danemark (6 janvier 1899)

- 6 janvier 1899-11 juin 1900
Deuxième séjour au Danemark

- 17 mai 1899
Début de "Je m'accuse"

- Octobre 1899-février 1900
Amitié avec Edouard Bernaert, qui publie des textes de Bloy dans "Par le scandale"

- 19 janvier 1900
Reprise du "Fils de Louis XVI", œuvre commandé par les Naundorffistes en 1897 et abandonnée depuis deux ans. Amitié avec Johannès Goergensen

- 11 juin 1900
Retour à Paris

- 18 juin 1900
Brouille avec Henry de Groux

- Juillet 1900
Installation à Lagny

- 16 juillet 1900
Mort de Maurice Léon Pasdeloup. Publication du "Fils de Louis XVI"

- Août 1900
Bloy écrit "les Douze filles d'Eugène Grasset (publié dans le "Mercure" en novembre 1903)

- 17 septembre 1900
Parution de "Je m'accuse"

- 31 décembre 1900
"Le fiasco de 1900"!

- 31 mars 1901
Apparition de René Martineau, dont les secours vont rendre la vie un peu moins impossible à Lagny

- 5 juin 1901
Reprise de "l'Exégèse des lieux communs" (terminée le 5 mars 1902)

- Août 1901
Vacances au Pouliguen chez les Martineau

- Mai-octobre 1903
Trois articles dans "l'Assiette au beurre"

- Juin 1903
Publication des "Lettres de Barbey d'Aurevilly à Léon Bloy"

- 24 octobre 1903
Publication des "Dernières colonnes de l'Eglise"

- 10 décembre 1903
Conférence sur "le Peuple de Dieu au XXe siècle" (rencontre avec Marc Sangnier)

- Mars 1904
Rencontre des peintres Georges Rouault et Georges Desvallières

- 12 avril 1904
Quitte Lagny pour Montmartre

- 8 juillet 1904
Parution de "Mon Journal", suite du "Mendiant ingrat"

- 20 août 1904
Amitié avec Fréderic Brou, sculpteur

- 25 mai 1905
Parution de "Quatre Ans de captivité à Cochons-sur-Marne", suite du journal

- Juin 1905
Amitié avec Jacques et Raïssa Maritain

- 8 juillet 1905
Parution de "Belluaires et Porchers", chez Stock

- 25 septembre 1905
Parution des "Pages choisies de Léon Bloy"

- 17 janvier 1906
Amitié de Pierre Termier

- 30 janvier 1906
Les Maitain rééditent à leurs frais "le Salut par les Juifs"

- 7 août-1er septembre 1906
Pèlerinage de la famille Bloy à la Salette

- 2 octobre 1906
Léon Bloy commence "Celle qui pleure", à la gloire de la Vierge de la Salette

- 13 décembre 1906
Parution de "l'Epopée byzantine et Gustave Schlumberger" (articles parus dans "la Nouvelle revue", du 1er novembre au 15 décembre 1906)

- 17 janvier 1907
Parution de "la Résurrection de Villiers de l'Isle Adam"

- 29 avril 1907
Amitié de Philippe Raoux

- 8 septembre 1907
Fin de "Celle qui pleure"; difficultés d'édition

- 13 juin 1908
Parution de "Celle qui pleure", aux frais de Termier

- Septembre 1908
Villégiature au Tréport

- Décembre 1908
Article sur "saint Edmond" (Tablettes de la Schola)

- 23 janvier 1909
Commencement du "Sang du pauvre" (publié le 18 novembre)

- 8 juillet 1909
Parution de "l'Invendable", suite du Journal

- 20 novembre 1909-20 juin 1910
Plusieurs articles publiés dans "la Flamme"

- 13-18 juin 1910
Quatrième pèlerinage à la Salette, avec Philippe Raoux

- Juillet 1910
Villégiature à Cayeux, puis en septembre à Binic

- Fin 1910
Amitié de Pierre Van der Meer de Walcheren et de sa famille

- 11 mai 1911
Parution du "Vieux de la montagne", suite du journal

- 21 mai 1911
Installation à Bourg-la-Reine, après 4 résidences à Montmartre, de 1904 à 1911

- Juillet-octobre 1911
Villégiature à Taillepetit, près de Périgueux. Ecrit "la Vie de Mélanie"

- 21 janvier 1912
Entreprend "l'Âme de Napoléon", publié le 16 octobre 1912. Brouille avec les Vignes.

- 1er février 1912
Article sur "Beethoven" (Tablettes de la Schola)

- 9 février 1912
Parution de "la Vie de Mélanie"

- Juillet-octobre 1912
Villégiature à Saint-Piat

- Octobre 1912
Numéro des "Marches de Provence" consacré à Léon Bloy

- Février 1913
Léon Bloy entame une deuxième série de "l'Exégèse des lieux communs" (publiée le 7 novembre)

- Juillet 1913
Villégiature à Mévoisins

- 30 juillet 1913
Réédition du "Désespéré" au Mercure de France

- Octobre 1913
Parution de "Sur la tombe de Huysmans", chez laquerrière

- 1er décembre 1913
Réédition du "Sueur de sang"

- 3 mars 1914
Préface au "Journal d'un converti", de Pierre Van der Meer

- Avril 1914
Projet d'un livre sur Jeanne d'Arc

- Juin 1914
Réédition des "Histoires désobligeantes" et de "Je m'accuse"

- 28 juillet 1914
Parution du "Pèlerin de l'abslu", suite du Journal

- Septembre 1914
Léon Bloy à Rennes, puis au Mans avec sa famille

- 5 mai 1915
Parution de "Jeanne d'Arc et l'Allemagne"

- Juin-septembre 1915
Grave maladie avant et pendant la villégiature à Mévoisins

- Décembre 1915
Rechute de la maladie

- Février-mars 1916
Philippe Raoux, André Dupont, puis Jean Boussac, amis très chers de Bloy, sont tués au front, ce qui l'affecte beaucoup.

- 16 juin 1916
Parution de "Au seuil de l'Apocalypse" suite du Journal

- 6 août 1916
Début des "Méditations d'un solitaire en 1916"

- 8 octobre 1916
Réconciliation avec Henry de Groux

- 5 décembre 1916
Parution de "Nous ne sommes pas en état de guerre"

- Janvier-avril 1917
Nouvelle faiblesse et attaque de paralysie

- 19 mai 1917
Parution des "Méditations d'un solitaire"

- 10 juillet 1917
Commence à rédiger "Dans les ténèbres", qui paraîtra après sa mort

- 20 octobre 1917
Malade depuis deux mois, il interrompt définitivement son journal

-3 novembre 1917
Mort de Léon Bloy

-Novembre 1917
Parution posthume de "Constantinople et Byzance"

- Juillet 1918
Parution de "Dans les ténèbres"

- Octobre 1920
Parution de "le Porte des humbles", fin du Journal.

- 1925
Parution du "Symbolisme de l'Apparition", écrit en 1879-1880.